Trouver sa place : qu’est-ce que cela signifie, dans le fond ? S’agit-il d’atteindre une destination? Un état ? Un statut ?
De quoi ou de qui – en dehors de soi-même – a-t-on besoin pour se sentir satisfait-e et comblé-e ?
Anja Zenhäusern, maman de deux filles, infirmière diplômée ES et étudiante en psychologie à UniDistance Suisse, a enfin l’impression d’avoir trouvé sa place après bien des expériences professionnelles et personnelles.
Elle nous raconte comment un manque de stimulation au travail et une insatisfaction générale ont cédé la place à l’apaisement dans sa vie.
Quand je me suis inscrite en psychologie, je me suis sentie soulagée. J’ai l’impression d’être à ma place.
Après l’école de culture générale, Anja entreprend des études de bachelor en soins infirmiers à la haute école de Viège.
Pendant sa formation, elle effectue un stage dans une clinique psychiatrique.
Elle trouve beaucoup de satisfaction à aider des personnes en difficulté, les étudier et observer leur comportement.
Je me suis toujours intéressée à la psychologie et aux personnes.
Son bachelor en poche, elle se jure de ne plus jamais faire d’études. Elle travaille pendant cinq ans en gynécologie/obstétrique à l’hôpital de Viège.
Se sentir vivant-e : n’est-ce pas ce que l’on souhaite toutes et tous ?
À la naissance de sa première fille, Anja quitte la gynécologie/obstétrique où il lui est impossible de réduire son taux d’occupation pour concilier sa vie professionnelle et familiale.
Elle opte pour des veilles de nuit au service psychiatrique.
Mais au bout d’une dizaine d’années, un sentiment d’insatisfaction s’installe.
À la naissance de sa deuxième fille, Anja se demande si elle n’a pas besoin de se lancer un nouveau défi.
En effet, elle ne se sent plus suffisamment stimulée intellectuellement dans sa vie de mère de famille et d’infirmière de nuit.
Derrière tout ce à quoi nous aspirons – l’argent, l’évolution de carrière, une famille, la santé, les ami-e-s, etc. – n’y a-t-il pas finalement le désir profond de se sentir vivant-e, épanoui-e, heureux-se ?
Tout simplement la volonté de croquer la vie à pleines dents ?
Chaque femme qui devient maman doit décider de mettre ou non entre parenthèses sa carrière professionnelle pour une période plus ou moins longue.
Pour Anja, cette question n’a jamais été un dilemme : à côté de sa famille, il y avait un individu nommé Anja Zenhäusern qui voulait vivre de nouveaux défis professionnels.
«J’ai le sentiment que les femmes sont encore beaucoup catégorisées dans notre société actuelle : elles sont perçues soit comme mères et femmes au foyer, soit comme professionnelles, mais jamais les deux à la fois.
Pourquoi cette vision perdure-t-elle dans les esprits de manière aussi cliché ?
C’est comme si les femmes n’étaient pas capables de choisir elles-mêmes de conjuguer ces différentes facettes et de définir leurs propres limites.
Ne devrait-on pas, en tant qu’individu – et non en tant que femme –, avoir la liberté d’apprendre à connaître ses propres besoins et ses propres limites ?
Quand on se sent trop peu stimulé-e et qu’on a l’impression de n’aller nulle part, pourquoi pas essayer de comprendre par soi-même ce dont on a besoin pour être parfaitement heureux-se et épanoui-e ?»
Mon plus grand succès ? Tout ce que j’ai réussi jusqu’à présent, surtout au niveau familial. Mes enfants et ma famille me rendent très heureuse. Je suis fière de pouvoir étudier chez UniDistance Suisse tout en poursuivant mon travail d’infirmière. Cela m’ouvre de nouvelles perspectives professionnelles.
Les études à distance sont-elles le bon choix ?
Anja hésite longtemps avant de s’inscrire à UniDistance Suisse.
Elle remplit les formulaires d’inscription, mais attend un semestre entier avant de se lancer.
Elle veut être absolument sûre de ne pas regretter sa décision.
Ce qui la motive, c’est le fait de pouvoir approfondir ses connaissances, de quitter sa zone de confort et de s’épanouir personnellement.
Aujourd'hui étudiante, elle est désormais convaincue que suivre un cursus de bachelor en psychologie auprès d’UniDistance Suisse en parallèle à son travail et à sa vie et de maman était le bon choix.
Les études à distance, c'est ce qu'il me fallait. Je peux les combiner avec mon travail et ma vie de famille.
Anja suit actuellement son 2ème semestre d’études de psychologie et a enfin le sentiment d’être à sa place.
Lors d’une formation à distance, on décide de quand, où et à quelle fréquence on étudie. On peut ainsi adapter ses études à sa situation personnelle. C’est la solution idéale pour obtenir un diplôme universitaire tout en travaillant et en s’occupant de sa famille.
Quand mes filles font la sieste ou vont se coucher le soir, j’en profite pour réviser.
Mais une bonne organisation ne suffit pas. Anja n’aurait jamais pu suivre des études universitaires à distance sans le soutien de son entourage proche et de son employeur. Son mari et ses filles se montrent extrêmement compréhensif-ve-s et lui laissent le temps et la tranquillité nécessaires pour se concentrer sur ses études.
Quand ça devient trop dur, il faut faire preuve de courage !
Admettre qu’on a atteint ses propres limites demande beaucoup de courage. Il est donc d’autant plus réjouissant de savoir qu’il y a toujours des solutions et des moyens de s’en sortir.
Comme je n’étais pas sûre d’y arriver, j’ai choisi l’option ‹ congé › proposée par UniDistance Suisse.
Aujourd’hui, Anja travaille à 60%. Elle a deux filles adorables et vives.
Malgré son autodiscipline et ses plannings, elle s’est rendu compte que cela commençait à faire trop.
Elle est très reconnaissante d’avoir pu se l’avouer.
UniDistance Suisse lui permet de prendre un congé d’un ou de plusieurs semestres.
Pendant ce temps, Anja reste immatriculée auprès de l’institut universitaire.
Elle reprendra ses études, pleine d’entrain et d’énergie, quand elle pourra y consacrer à nouveau suffisamment de temps.
Je souhaitais relever un nouveau défi et faire quelque chose rien que pour moi. Je suis sûre de pouvoir atteindre l’objectif que je me suis fixé et d’obtenir mon diplôme.