David Hablützel, sportif de haut niveau et membre de l’équipe nationale de snowboard de Swiss-Ski, vient de terminer son Bachelor en économie et management. L’un des meilleurs snowboardeurs suisses, le freestyler a créé sa propre entreprise tout en menant de front ses études en économie à UniDistance Suisse.
Nous l’avons rencontré à Laax, où il passe le plus clair de son temps en hiver. L’occasion pour lui de nous en dire plus sur l’organisation de son quotidien pendant ses études et sur son rôle au sein de la start-up qu’il a cofondée.
« Nous sommes à Laax, dans la résidence secondaire de ma famille. J’aime beaucoup être ici, car le domaine skiable offre des conditions d’entraînement idéales. »
Dans ma chambre car j’y trouvais le calme nécessaire, ou bien dans le train ; là, j’avais assez de place et de temps pour vraiment me plonger dans la matière à étudier.
Ma priorité était le snowboard et je voulais me consacrer pleinement à ma carrière sportive pendant mes années d’activité. Pour autant, je souhaitais avoir une deuxième corde à mon arc et j’ai donc choisi d’étudier l’économie. Grâce à UniDistance Suisse, j’ai pu m’investir dans mes études en parallèle des entraînements et des compétitions.
Je voulais étudier sans contraintes de lieu et d’horaire. Dans mon cas, ça a été l’élément décisif.
La première est « Grammarly », un logiciel de correction de texte en anglais ; la deuxième est « Quizlet », une application qui fonctionne comme des cartes de révision. Ces deux outils m’ont énormément aidé, car je pouvais y accéder n’importe quand et n’importe où. Dans les télécabines, en avion...
Je préfère les livres, tout simplement.
Parce qu’il y a moins de risques de distraction.
Je me lève très tôt et commence directement par un entraînement sur neige ; après quoi j’ai une phase de régénération intense à la maison, pendant laquelle j'étudie. Le soir, j’essaie de me relaxer pour être en forme le lendemain.
Mes études se sont déroulées entièrement en ligne.
J’avais accès à l’ensemble des cours et supports via la plateforme digitale Moodle.
Au début de chaque module, une session virtuelle était organisée avec toutes et tous les étudiant-e-s pour nous présenter les contenus et nous communiquer les délais.
Ensuite, chacun était libre de choisir quand étudier la matière du module. D’autres rencontres en ligne avaient lieu afin de permettre aux étudiant-e-s d’échanger et de poser leurs questions aux équipes enseignantes.
Mon travail de Bachelor porte sur l’univers des start-up suisses et sur le financement des nouvelles entreprises.
Bonne question ! Aujourd’hui encore, je recherche un équilibre qui soit sain. Je pense avoir trouvé une manière de me dépenser physiquement et mentalement tout en maintenant une certaine stabilité, ce qui me permet de faire les deux sans m’épuiser.
Être mon propre chef et pouvoir choisir quand et où étudier. C’était vraiment très précieux, car je voulais donner la priorité à ma carrière sportive.
Ma philosophie, c’est d’y aller à fond et de voir ce qui est possible.
Dans les deux cas, il faut faire preuve d’une discipline de fer. Et il n’y a qu’un seul patron : moi. Parfois c’est fatigant, mais c’est aussi très libérateur.
Teal Project est une start-up que j’ai cofondée avec deux amis. Nous produisons des chaussettes de sport à partir de plastique repêché dans les océans. Grâce à mes études en économie, j’avais déjà des connaissances du monde de l’entrepreneuriat.
Je voulais mettre ces connaissances en pratique directement et Teal Project était parfaite pour ça. D’ailleurs, elle a été à l’origine de mon mémoire de Bachelor. C’était très motivant, car j’avais trouvé un moyen de maté-rialiser la théorie assimilée pendant mes études. C’était l’entrée dans la vraie vie en somme.