La vie nous présente sans cesse de nouveaux défis. Par exemple, suivre une formation alors que notre agenda est déjà rempli avec un travail et une vie de famille intenses. Samantha a vécu cette expérience. Elle partage la manière dont elle a surmonté les difficultés, avec quelles ressources et quels outils. Ses conseils vous aideront à réussir les projets qui vous tiennent à cœur alors que votre vie va à cent à l’heure.
Vous devez trouver l’endroit à l’intérieur de vous-même où rien n’est impossible
Cette citation de Deepak Chopra reflète l’aventure de quatre ans dans laquelle je me suis engagée pour suivre des études en économie à UniDistance, en parallèle à mon travail et à ma vie de famille.
Tout au long du voyage, j’ai entendu une petite voix dans ma tête, qui me posait ces questions :
« En es-tu vraiment capable ? Crois-tu que tu puisses réussir ? C’est difficile, n’est-ce pas ? ».
La réponse à ces trois questions ? « Oui ! ». Oui, j’en ai été capable. Oui, j’ai réussi.
Et oui, c’est difficile, mais pas insurmontable.
J’y suis arrivée et donc vous aussi, vous pouvez le réaliser. Tout accomplissement dépend de notre attitude, de notre état d’esprit, de notre mental. Il en va de même pour le succès dans notre parcours universitaire.
Balayez les moments de doute
Un soir, alors que je devais étudier pour le module de mathématiques, j’ai ouvert le polycopié. En voyant toutes ces formules après une longue journée de travail, j’ai entendu cette petite voix me souffler à l’oreille :
« Pourquoi t’infliges-tu cela ? Toutes ces heures de sommeil perdues… Rends-toi à l’évidence, tu n’y comprends rien ! Et tu auras beau essayer, tu n’y arriveras pas, tu n’as jamais été très douée en maths de toute façon. Et tu es bien trop fatiguée. »
J’ai regardé autour de moi, il était minuit passé. Mon fils et mon mari dormaient. Le silence régnait dans la pièce. Et j’étais effectivement épuisée.
J’ai sincèrement considéré la possibilité d’écrire au doyen pour annoncer que je souhaitais m’exmatriculer. Que je n’en étais pas capable. Surtout, je voulais récupérer le temps que je ne partageais pas avec mon conjoint et mon garçon.
Heureusement, je me suis reprise assez rapidement. Je me suis dit :
Cela suffit, Samantha ! Maintenant tu vas arrêter de te plaindre et de te sous-estimer et tu vas travailler.
Je suis allée me chercher un café (bien fort) et je me suis répétée :
« Tant d’autres l’ont fait avant toi, il n’y a donc aucune raison pour que tu n’y arrives pas. Et regarde, ce n’est pas si difficile finalement. Ce ne sont que des mathématiques, rien de sorcier. Alors, avale ton café et bosse ! Allez, tu vas réussir ! »
Les 3 grands obstacles au succès
Obtenir son diplôme universitaire est un objectif ambitieux, qui demande des efforts, un engagement à long terme et des concessions.
Il arrive alors que notre subconscient nous envoie des messages ancrés en nous pour nous protéger.
Dans son livre « The Success Principles », Jack Canfield décrit les trois principaux obstacles qui se présentent à nous dès lors que nous cherchons à accéder au succès.
Obstacle n°1 : nos pensées
D’abord, il y a les considérations. Cette petite voix dans notre tête en a une longue liste !
Ce sont toutes les raisons pour lesquelles cela ne vaut même pas la peine de commencer, pas la peine de fournir un effort.
Ce sont des pensées ancrées dans notre subconscient (les préjugés), qui refont surface chaque fois que nous envisageons un changement ou quand nous nous éloignons de notre zone de confort, en nous battant pour réaliser nos rêves.
Obstacle n° 2 : nos peurs
Ensuite viennent les peurs : la peur de l’échec, la peur du rejet, la peur d’être jugé.
Certaines de nos peurs peuvent complètement nous bloquer et nous empêcher d’avancer.
Obstacle n° 3 : les circonstances externes
Finalement, il y a les circonstances externes.
Ce sont les événements sur lesquels nous n’avons pas le contrôle, qui tombent en parachute dans notre existence et auxquels nous devons faire face.
Faites les bons choix
Jack Canfield suggère que nous détenons le pouvoir sur nos pensées (considérations) et nos sentiments (peurs).
Seules les circonstances externes sont indépendantes de nous.
Cependant, nous sommes libres de choisir la façon de les affronter ou les détourner.
Face à l’adversité, nous pouvons soit abandonner, soit continuer et explorer la meilleure manière de réagir, afin de trouver une solution.
En d’autres termes, notre réponse à l’événement spécifique reste sous notre entière responsabilité et c’est elle qui déterminera le résultat obtenu.
Contournez les obstacles et poursuivez votre route !
En ce qui me concerne, le fait d’avoir un enfant en bas âge était une des raisons pour lesquelles j’avais longtemps hésité à me lancer dans cette aventure.
J’ai découvert UniDistance en 2011, un peu par hasard. Je me suis réjouie de savoir que je pouvais reprendre mes études tout en maintenant mon métier à temps plein.
Mais mon époux travaillait tous les samedis matin, jour des séances de regroupement. J’ai failli faire une croix sur mes rêves de formation.
Jusqu’au jour où, en 2013, je me suis décidée à détourner cette circonstance externe.
J’ai demandé à ma mère de s’occuper de mon fils pendant les périodes de cours (pour son plus grand plaisir !), jusqu’à ce que son père vienne le chercher.
Mon conseil pour atteindre votre objectif
Pour atteindre votre objectif, il vous suffit d’être conscients que les trois obstacles mentionnés plus haut (considérations, peurs et circonstances externes) vont se trouver sur votre chemin, afin de pouvoir y répondre à votre avantage.
Les moments de doute font partie du parcours, mais vous seuls êtes en mesure de les surmonter, en changeant votre état d’esprit.
Prenez 100 % de responsabilité sur votre vie
Avant tout, vous devez comprendre que vous êtes la seule personne responsable de votre succès.
Personne d’autre que vous ne peut prendre les décisions clés pour votre réussite. Votre destinée est entre vos mains et dépend de votre réaction face aux considérations, les peurs et les circonstances externes.
Comme Jack Canfield, Jim Rohn, entrepreneur, coach et philosophe motivationnel américain, partage pleinement cet avis :
Ce n’est pas le vent qui décide de votre destination, c’est l’orientation que vous donnez à votre voile. Le vent est pareil pour tous.
Ne soyez pas victime des circonstances
En chemin, j’ai traversé des phases où je me suis sentie submergée par tout ce que je devais gérer.
Des moments où je ne savais plus « où donner de la tête ». Rien de plus normal, car je travaillais à 100 % (parfois 150 %), je m’occupais de ma famille et j’étudiais à distance.
Un de ces moments est arrivé en pleine période d’examen (eh oui, ce serait trop facile sinon !).
Je n’oublierai jamais le 15 janvier 2015.
Je travaillais dans une banque ce jour-là. À côté de moi, mon collègue me regardait avec des yeux écarquillés : « Hé, viens voir, la BNS a lâché le peg ! ».
Je me suis précipitée sur son écran. Pendant quelques minutes, nous avons assisté à la dégringolade du cours de l’euro.
Quand il a touché 85 centimes, nous avons réalisé que nous allions devoir retrousser nos manches : nous nous trouvions en « mode crise ». Le travail n’allait pas manquer, comme il arrive toujours aux employés de banque lors de crises économiques.
Mes examens étaient prévus pour fin janvier. Je rentrais à la maison bien plus tard que d’habitude et je me mettais à réviser, avec ce bon vieux café à côté de moi, jusqu’à 2, voire 3 heures du matin.
Et je recommençais le lendemain. L’appartement ne ressemblait plus à rien, la poussière nous étouffait, la corbeille à linge débordait.
J’aurais pu me victimiser, me dire que si je ratais mes examens, cela ne serait pas ma faute.
Cela serait la faute des marchés, de la surcharge de travail et du peu de temps que j’avais eu pour étudier.
Nous pouvons tous trouver plein d’excuses pour nos échecs.
Cependant, forte de ce que j’avais appris avec Jack Canfield, je me suis rappelé que la chute des marchés ne représentait qu’une circonstance externe que je devais détourner.
Un événement spécifique qui engendrerait un résultat donné, dépendant uniquement de la réponse que j’y apporterais. J’ai donc « rallongé » mes journées et « raccourci » mes nuits.
J’ai retroussé mes manches et me suis répétée : « Fonce, Samantha, tu vas y arriver ! Ne te laisse pas abattre ! »
Mon conseil pour changer de perspective
Rappelez-vous que rien ne tombe du ciel et que, si vous voulez vraiment atteindre votre objectif, vous ne devez jamais envisager un possible échec.
Vous ne devez pas trouver des excuses, mais plutôt des solutions pour atteindre le succès.
Car l’échec est impensable, il n’y a que le succès qui compte ! Et ce dernier dépend uniquement de vos actions au quotidien.
Faire taire la petite voix
Ah, combien de fois ai-je entendu cette petite voix, qui me conseillait de tout lâcher !
Elle s’insinuait dans mes moments de doute, mes instants d’épuisement, les occasions où je ne m’accordais plus le temps de prendre soin de moi-même.
Ces moments où nous ne dormons pas assez, où nous ne mangeons pas correctement, où nous ne nous distrayons plus.
Rappelez-vous ce que Canfield nous apprend sur nos pensées et nos sentiments : le désir de renoncer à tout est quelque chose que nous pouvons contrôler entièrement.
Nous pouvons décider de ne pas abandonner et continuer.
Conclusion: comment faire disparaître vos doutes
Répétez-vous toutes les choses positives que vos efforts et votre formation à distance vous apportent.
Écartez toutes les excuses que vous pourriez facilement énumérer pour tout plaquer.
Car si vous passez à l’acte, que va-t-il se produire ? Vous aurez un sentiment d’échec.
Vous regretterez d’avoir engagé du temps, de l’argent et de l’énergie pour un « presque aboutissement ».
Comme moi, faites taire cette petite voix ! Remettez les pendules à l’heure et réaffirmez que vous avez toutes les aptitudes nécessaires pour réussir.
Refusez de vous noyer aussi près du but. Réjouissez-vous de ce que vous avez accompli.
Souriez et continuez, car la persévérance paie.
Une ressource pour avancer
CANFIELD Jack, ‘The Success Principles (TM) – 10th Anniversary Edition’, William Morrow Paperbacks, Édition Kindle, Janvier 2015.