Quand la motivation est au rendez-vous, tout est possible n’est-ce pas ? Détrompe-toi !
Elle est certes importante, mais ce n’est pas la panacée. Tu as parfois besoin d’autres compétences pour atteindre tes objectifs.
Suivre des études est loin d’être une promenade de santé. Il s’agit d’une période exigeante, pleine de défis et qui implique des efforts – parfois plus que ce à quoi tu es habitué-e.
Les baisses de motivation ne sont donc pas rares. L’important, c’est de prendre conscience dès le début que certains jours seront plus difficiles que d’autres.
Réfléchis en amont à la manière dont tu pourras gérer une éventuelle baisse de motivation afin d’atteindre malgré tout tes objectifs.
Il faut préciser d’entrée de jeu que des maladies, problèmes ou autres situations personnelles peuvent rendre les études extrêmement difficiles.
En effet, qui est capable de se concentrer sur la matière à apprendre lorsque sa vie semble basculer ?
Dans ce genre de cas, il faut impérativement chercher de l’aide au plus vite, si possible professionnelle. Explique ta situation à la personne responsable de ton programme. Certains délais pourront être prolongés ou adaptés, mais cela implique de demander activement de l’aide.
« Je suis super motivé-e ! » : c’est évidemment le meilleur état d’esprit que l’on peut souhaiter.
Et c’est d’ailleurs le plus répandu avant de s’atteler à une tâche.
Tu comptes sur ta motivation, tu te vois déjà, manches retroussées et plein-e d’enthousiasme, travailler sans relâche et accomplir les tâches les plus ardues.
Mais rien ne se passe comme prévu : volume de travail plus important, phases de révision à rallonge, matières parfois indigestes.
Ton enthousiasme initial fléchit alors que les choses à faire s’accumulent.
En plus de motivation, étudier requiert des compétences clés comme l’assiduité, la persévérance, la gestion du temps et de l’énergie, les techniques d’apprentissage – et plus encore !
Autant de qualités qui te permettront d’obtenir ton diplôme.
Cela implique aussi que tu travailles même si tu n’es pas motivé-e ou, mieux encore, que tu saches comment te redynamiser lorsque la motivation n’est pas au rendez-vous.
Essaie de prendre l’habitude de faire les choses même quand tu n’en as pas la moindre envie.
Même si la motivation est importante, n’en attends pas trop d’elle.
Il ne s’agit pas d’une fée dotée d’une baguette magique, qui rendrait chaque situation facile et agréable.
Elle est influencée par différents facteurs, tels que :
- ta forme du jour (as-tu bien dormi ? As-tu fait du sport ? Es-tu en bonne santé ? As-tu des soucis ?),
- tes objectifs (ils doivent être clairs, réalistes, attrayants sur le moyen et long terme),
- ta confiance dans le fait d’être sur la bonne voie (« Je fais ce que je fais, car… »),
- ta confiance dans ta capacité d’apprendre (« C’est difficile, mais je peux y arriver. »),
- tes compétences d’apprentissage (gestion du temps, organisation, techniques de travail et d’apprentissage),
- ta capacité à endurer l’ennui et les phases difficiles
Maintenant que tu sais de quoi dépend ta motivation, tu peux creuser davantage pour en cerner les contours plus précisément.
Tu peux par exemple tenir un journal de bord, dans lequel tu écris chaque jour quand et pourquoi tu es motivé-e – ou l’inverse.
Qu’est-ce qui la stimule ? Dans quelle(s) situation(s) es-tu super motivé-e ou pas du tout ?
De nombreuses étudiantes et étudiants voient leur enthousiasme pour leur sujet d’étude s’effriter avec le temps, car celui-ci devient une obligation ennuyeuse à cause de la charge de travail accrue.
Pour éviter ce phénomène, tu peux essayer de consacrer du temps à ton domaine avec plus de légèreté (comme tu le faisais peut-être auparavant) : lis un livre spécialisé, regarde un documentaire ou un film dans lequel joue XY (ton ou ta modèle).
Peu importe ce que tu choisis de faire, accorde-toi simplement plus de temps pour faire ce qui te fait du bien et ravive ton envie d’étudier.
L’objectif que tu souhaites atteindre est la meilleure source de motivation.
Pourquoi étudies-tu ? Qu’attends-tu de tes études? Pour quelles raisons as-tu choisi ce programme ? Quels bénéfices en tireras-tu ?
Il n’est pas toujours facile de garder à l’esprit ton objectif ultime (généralement l’obtention du diplôme) quand les devoirs à rendre et les examens se bousculent.
Si tu peux terminer sans hésitation la phrase « J’ai choisi ce domaine, car… », tu seras plus motivé-e que si tu te demandes constamment « Pourquoi est-ce que je m’inflige tout ça ? ».
Veille donc à ne pas perdre de vue ton objectif lorsque les choses deviennent confuses ou lorsqu’une montagne de choses à faire s’intercale entre toi et lui :
Évidemment, tu peux aussi te fixer des objectifs quotidiens ou deux ou trois petits objectifs pour l’heure à venir.
S’ils sont réalistes et réalisables, tu en tireras deux avantages : premièrement, tu sais toujours ce que tu dois faire ; deuxièmement, tu t’assures d’avoir souvent un sentiment de réussite.
Car à chaque fois qu’un objectif, même petit, est atteint, tu le vis comme une réussite. Prends un instant pour savourer ce que tu as accompli, pour y associer une émotion positive.
Quoi de plus motivant en effet que le succès ?
Si tu as lu l’article jusqu’ici, tu auras compris que la motivation ne tombe pas du ciel, mais qu’elle dépend de toi.
Tu manques souvent de motivation ? Alors tu dois établir un plan d’urgence pour y remédier :
Prenons un exemple simple : « Mes ami-e-s sortent vendredi soir, mais moi je dois étudier. Ce sera plus facile pour moi de le faire si je m’autorise mon activité préférée par la suite ou pour me récompenser. »
En résumé