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L'Everest victorieux de Nathalie François

Rédigé par Adelita Genoud | 08.11.22 11:48

Nathalie François n’a jamais cessé d’aimer l’école. C’est elle qui le dit.

On la croit au regard de son histoire qui se tisse autour du désir d’apprendre.

Enfant, elle aime plonger dans ses livres. D’elle, ses enseignants disent qu’elle est studieuse et appliquée.

Alors, son parcours scolaire ? Un jeu d’enfant. 

C’est donc sans l’ombre d’une difficulté qu’elle obtient son baccalauréat. Avec son précieux sésame, elle s’inscrit en faculté de psychologie.

Cette première année universitaire se déroule avec succès. Mais Nathalie choisit de bifurquer vers un cursus qui lui permette de trouver un emploi rapidement.

La voilà qui s’inscrit dans une école d’éducateur. Et pendant trois ans, elle étudie avec le même engouement, la même constance.

C’est donc sans surprise qu’elle obtient son diplôme et peut même se prévaloir d’excellents résultats.

Cap désormais sur la vie active. Elle a repéré un poste disponible dans une institution d’accueil pour les enfants placés. Aurait-elle trouvé sa voie ? Peut-être.

 

J’ai travaillé dans le domaine de la protection de l’enfance durant une dizaine d’années. Mais peu à peu, j’avais le sentiment que je touchais des limites. J’ai fini par réaliser que mon rôle serait plus utile dans la prévention. 

 

Reprise des études en psychologie

Elle entame un Bachelor en psychologie à distance et intègre une crèche. 

Mais la vie n’est jamais un long fleuve tranquille. La structure d’accueil où elle travaille ferme ses portes.

Qu’à cela ne tienne, elle explore les petites annonces et postule dans une nouvelle crèche nurserie en qualité de responsable adjointe. Engagée, elle aurait pu en rester là. D’autant qu’elle est ensuite nommée directrice de cette structure. Mais c’est mal la connaître.

Sa soif inextinguible d’apprendre n’est de loin pas encore étanchée. Elle prospecte sur internet et découvre alors l’existence d’UniDistance Suisse.

Ni une ni deux, elle s’enquiert auprès du secrétariat de l’université online pour savoir si elle peut s’inscrire en Master.

 

L’avenante interlocutrice me répond que ce master sera possible car ce diplôme va se mettre en place prochainement.

 

Deux ans après son coup de fil, le master en psychologie est proposé par UniDistance Suisse.

 

Je m’étais accrochée à la réponse prometteuse faite deux ans plus tôt. Et j’ai bien fait d’y croire.

 

L’écoute au service des étudiants


Nathalie  fait donc partie de la première volée d’étudiants en route pour le master en psychologie. Elle est heureuse.

UniDistance Suisse m’offrait une chance, une opportunité incroyable car sans cette formation, j’aurais dû mettre un terme à ce désir ardent d’approfondir mes connaissances.

 

Mais le premier semestre n’est pas une partie de plaisir.

Durant mes précédentes études, je n’avais pas abordé les mêmes contenus et les mêmes approches psychologiques. Du coup, j’ai dû me mettre à niveau. 


Mais l’étudiante n’est pas du genre à s’endormir sur ses lauriers. Elle vise bien mieux que cela. Et sa volonté, son énergie lui permettent bientôt d’améliorer ses résultats.

Si ses compétences intrinsèques sont essentielles, elle n’oublie pas qu’au cours de ses études en master à UniDistance Suisse, elle a bénéficié d’un soutien sans faille : celui des professeurs de l’université online.

 

C’est impressionnant de voir comme ils sont à l’écoute, comme ils aident chaque étudiant. Mes demandes de rendez-vous en ligne autant que mes mails étaient traités dans des temps records. Ils se manifestaient même le week-end afin que je ne sois pas ralentie dans mon apprentissage.

 

Nathalie est comme en train de gravir l’Everest

Car elle travaille à 80% dans la crèche qu’elle dirige. Alors, elle ne peut se consacrer aux études que le mercredi et le week-end. Du coup, son organisation est réglée comme du papier à musique.

 

Certains travaux devaient être rendus dans les trois semaines. Autant dire que je n’avais que quelques jours pour m’y consacrer. Car il n’était pas question de travailler des nuits durant et de me rendre au travail complètement épuisée.

 


A la bienveillance des enseignants d’Unidistance s’ajoute aussi celle des autres étudiants.

Nous étions solidaires les uns des autres. Il y avait toujours quelqu’un pour nous remotiver quand nous nous sentions un peu dépassés.

D’ailleurs cette amitié, née sur les bancs de cette nouvelle école, perdure dans le temps.

 

J’ai aujourd’hui encore des contacts avec des anciens étudiant-e-s.


Une discipline de sportif de haut niveau ?

Comment Nathalie François a-t-elle pu mener de front une activité professionnelle et une formation exigeante durant toutes ces années?

Mens sana in corpore sano disaient les Latins. Cet adage, elle en a fait le sien.

Elle veille donc à soigner son hygiène de vie.

Comment ? Elle privilégie une alimentation saine et s’astreint à des exercices physiques : zumba et yoga figurent à son programme hebdomadaire.

Et ce n’est pas tout, elle est très soucieuse de son sommeil. C’est ainsi qu’elle peut prétendre à un bon équilibre et affronter ses différents défis.

Ce d’autant que si son entourage se montre très admiratif, son emploi du temps est chargé.

Elle a renoncé certes aux loisirs mais elle continue de participer à un groupe de communication non violente.

Les examens s’enchainent. Elle doit désormais effectuer trois cents heures de stage pour valider son master.

Non, elle ne prend pas de mois sabbatiques.

Fidèle à son esprit combatif, elle organise cette formation pratique durant ses jours de congés.

Et comme si la vie voulait éprouver encore un peu plus son endurance, elle est aussi obligée - en sa qualité de directrice de crèche - de suivre une formation en gestion d’équipe et conduite de projet conduite de projet.

Rien n’arrête l’étudiante d’UniDistance Suisse. Et surtout pas le fait qu’elle ait franchi le cap de la quarantaine.

 

L’avantage, dans cette université en ligne, est que les étudiants ont entre 30 et 50 ans environ. Autant dire que l’âge n’est pas important. D’ailleurs, je trouve fabuleux qu'on puisse démarrer ou reprendre des études en tout temps.

 

Et maintenant ? Nathalie  a évidemment réussi son master.

Qui pouvait en douter ? Ses nouvelles connaissances lui sont d’ailleurs très utiles dans sa profession.

Tant pour les enfants qui lui sont confiés que pour les collaborateurs qui travaillent à ses côtés.

Mais sa vie d’étudiante n’est peut-être pas encore terminée.

Elle se laisse une année pour élaborer un projet de doctorat. Elle est déjà en contact avec un professeur de l’Université de Genève. Et si tout se passe bien, elle poursuivra alors ses études.

En attendant, elle profite de son temps libre.

Pendant de longues années, les loisirs n’étaient qu’un vague concept.

 

 

Mon entourage s’arrangeait pour organiser les fêtes de fin d’année en décalé afin de ne pas péjorer mes révisions.

 

Elle sourit à cette évocation car son entourage lui a bien souvent servi de cobaye pour préparer des examens.

Désormais, elle retourne dans les musées, elle prend enfin du temps pour ses amis.

Quels conseils la psychologue dûment diplômée pourrait-elle dispenser aux étudiants qui s’apprêtent à passer un examen ?

 

J’en ai quelques-uns c’est vrai. Comme des exercices de respiration, de la méditation ou la visualisation de la réussite.

Et si c’était à refaire ?

Evidemment, Nathalie François ne changerait rien à cette vie d’apprenante motivée et consciencieuse.