Tout le monde connaît ça au moins une fois dans sa vie : beaucoup trop de travail et pas assez de temps. Rien ne sert de paniquer, car tout n’est pas perdu. Tu peux reprendre le contrôle.
Première chose à faire : garder la tête froide. Et après ? Lis cet article pour en savoir plus.
Tu te sens dépassé-e par tes obligations académiques, professionnelles et personnelles ?
Tu fais face à une montagne de travail ?
Ne t’inquiète pas, cela arrive à tout le monde. Mauvaise gestion du temps, charge de travail inhabituellement élevée, maladie ou évènements extérieurs sur lesquels tu n’as aucun pouvoir… les raisons sont multiples.
Si ton agenda est déjà bien rempli en temps normal, tu as peut-être l’impression d’être maintenant dans une impasse. Or, s’il y a bien quelque chose qui ne risque pas de t’aider, c’est de laisser tourner les scénarios catastrophes en boucle dans ta tête.
Évite de ruminer pendant des heures sur la gravité de ta situation et sur comment tu en es arrivé-e là.
Accepte-le : tu es en retard, il faut faire avec. Tu libèreras ainsi une partie de ton énergie (mentale) pour les choses vraiment importantes, à savoir reprendre le contrôle et sauver les meubles. Ou plus simplement, passer le semestre, le mois ou la semaine sans trop de dégâts.
Quelle est réellement l’ampleur des dégâts ? Quand on traverse une crise, tout semble plus grave et compliqué que ça ne l’est en réalité.
Si grave que l’on en arrive parfois, par désespoir, à ne plus rien faire du tout – ce qui est plutôt contre-productif.
Prends le temps d’analyser la situation posément, même si cela risque de te sembler paradoxal de faire autre chose que de travailler.
« Je ferais mieux de faire ci ou ça…! », s’inquiète la petite voix dans ta tête.
Essaie de la rassurer : « Ce que je suis en train de faire va m’aider à surmonter les prochains jours ou semaines, et à travailler plus efficacement. »
Que tu sois en retard dans toutes tes matières, dans une seule, voire uniquement dans un projet, n’a pas grande importance : fais le point, maintenant, sur le travail que tu dois accomplir.
Vu ta situation, il est important que tu ne prennes pas davantage de retard. Regarde les tâches que tu dois accomplir pendant les quatre à six prochaines semaines et pose-toi les questions suivantes :
Ce qui est sûr aussi, c’est que cette période ne durera pas.
Certaines personnes trouvent utile de visualiser concrètement, voire de dessiner, le chemin à emprunter – une randonnée jusqu’au sommet d’une montagne, un marathon ou un chemin jalonné d’étapes. La forme que le tien prendra n’est pas très importante.
Ce qui compte, c’est d’avoir un plan concret englobant tout ce que tu devras accomplir au cours des prochaines semaines ou mois, et tenant sur une seule page.
Note tous les tests, examens, dates de rendu, etc., sans oublier les évènements personnels importants. De toute évidence, tu n’étudieras pas le week-end du mariage de ta sœur. Signalise clairement ces jours comme temps libre avec une couleur dédiée.
Dans une autre couleur, indique les plages horaires que tu souhaites consacrer aux études.
« Tu n’as rien le droit de faire d’autre que travailler ! » Est-ce que la petite voix dans ta tête t’ordonne d’étudier sans relâche ? C’est peut-être là que réside ton erreur principale.
L’humain a besoin de temps de récupération, car il ne peut être performant que s’il est en forme et reposé. Tu dois donc prévoir ton temps libre avec autant de soin que ton temps de travail.
Les tâches sur ta liste seront probablement très chronophages, plus que tu n’as de temps à disposition. Tu n’auras donc pas d’autre choix que de te fixer des priorités.
Plus facile à dire qu’à faire pour certains – surtout au début des études.
Après tout, certaines choses doivent être accomplies immédiatement alors qu’elles ne sont pas très importantes pour les études.
Et à l’inverse, d’autres sont très importantes, mais ont une échéance plus longue.
D’autres encore suivent un ordre logique et sont conditionnées par l’avancement du reste.
Si tu as du mal à définir des priorités, essaie d’utiliser une grille des priorités. Attribue des points à chaque tâche, afin d’avoir une vue d’ensemble.
Un tableau de ce genre peut t’être utile :
Maintenant que tu sais quoi faire, dans quel ordre et en combien de temps environ, tu peux tout reporter dans ton agenda ou ton planning journalier.
Si tu y arrives, fractionne tes tâches en blocs de 20 minutes environ afin qu’elles te paraissent « faisables » : il est en effet plus facile de commencer quelque chose qui peut être terminé en 20 minutes plutôt qu’après quatre ou cinq heures de travail acharné.
Et félicite-toi pour chaque tâche accomplie, tu te sentiras bien. Il est probable que tu accompliras beaucoup plus de choses ainsi.
Il peut être judicieux de réfléchir à ta manière de travailler. Comment décrirais-tu ton fonctionnement ?
Ils doivent correspondre à des tâches que tu peux effectivement accomplir sans pour autant te vider de ton énergie. (Tu dois en garder pour le lendemain.)
Les personnes qui foncent et s’investissent à 200 % doivent organiser leurs journées en se ménageant aussi des temps de repos.
A contrario, les personnes qui ont plutôt tendance à moins travailler doivent se fixer un volume minimum de travail et ne s’autoriser à se reposer ou à se divertir qu’une fois ce minimum atteint.
Enfin, les personnes qui oscillent entre hyperactivité et improductivité doivent trouver un équilibre entre un maximum et un minimum d’investissement : « Je n’ai pas le droit de travailler plus que …… (max.), et après je dois faire une pause. Les jours où j’ai moins d’énergie, je dois travailler au moins ……. (min.). »
Dans les jours et les semaines qui suivent, suis ton plan à la lettre – quoi qu’il arrive !
Il peut être judicieux de documenter tes progrès. Colorie sur ta liste les tâches accomplies, pour avoir une meilleure vue d’ensemble.
Avec le temps, tes progrès te motiveront et t’aideront à traverser les phases difficiles.
Alors oui, il est clair que tu as encore du retard à rattraper et beaucoup à faire pour atteindre ton objectif. Personne n’a dit que ce serait une promenade de santé !
Ton retard ne s’est pas fait en un jour – il te faudra donc plus d’un jour pour sortir la tête de l’eau.
Mais si tu prends le taureau par les cornes, tu peux y arriver ; alors que si tu te laisses abattre, tu te prives de cette chance.