Étudier chez toi t’oppresse et te donne le cafard ? Voici les techniques que tu peux mettre en place. Tout d’abord, adopte une attitude positive, organise bien tes journées et varie les plaisirs.
Cela te permettra de décupler ta motivation et ta concentration.
Rester chez soi, c’est normal quand on étudie à distance, non ? Pas tout à fait. Avec le confinement, tes nerfs sont mis à rude épreuve car tu dois faire face à de nouveaux défis :
La structure de travail que tu connaissais ne tient plus et tu dois t’organiser toi-même du matin au soir.
Adieu les discussions informelles, les pauses café, les croissants, les encouragements mutuels ou même les discussions techniques entre pairs.
La frontière entre études, travail et vie privée est plus perméable qu’à l’accoutumée. Les nombreuses distractions, les petites tâches et les tentations domestiques se font plus fortes en raison de ta présence accrue à la maison. Tu crains de te perdre et de succomber aux sirènes de Netflix, des réseaux sociaux ou même des actualités…
La frustration te gagne et plus la situation dure, plus tu as peur de passer à côté de moments forts.
Dans une période aussi difficile que celle-ci, il est parfaitement normal de ressentir désarroi, surmenage et frustration. Fais preuve d’indulgence et de patience envers toi-même si tu n’es pas aussi efficace que d’habitude.
Difficile de se concentrer sur ses études, même en ligne à UniDistance Suisse, quand on éprouve un tourbillon d’émotions intenses.
Apprendre requiert de faire le calme intérieur et d’avoir l’esprit libre. Comme tout le monde, tu ne peux pas apprendre en étant hanté-e par des problèmes et des peurs existentiels.
Si tu remarques que des pensées négatives t’obsèdent et te détournent de tes études, cherche à les évacuer activement :
Je n’y arriverai jamais comme ça !
Je n’avance pas !
Le Covid fout tout en l’air !
De telles pensées te passent de plus en plus souvent par la tête ? Attention, car elles sont pernicieuses. En revanche, une attitude positive peut t’aider à mobiliser ton énergie et à te donner du courage.
Essaie de voir les avantages et les opportunités de la situation actuelle. Par exemple, tu pourrais :
Quels avantages vois-tu à la situation actuelle ? Dresse ta liste.
Tu peux inscrire tes avantages préférés sur des post-it et les coller dans un endroit bien visible. Par exemple : « Génial, fini les allers-retours ! »
Ce séjour prolongé dans ton salon a incontestablement des inconvénients. Le manque de structure au quotidien constitue un des principaux défis. Rien ni personne ne vient te rappeler à l’ordre.
Tu dois le faire toi-même, ce qui te fatigue à la longue. Planifie des plages de travail et d’étude pour te soulager. Si tu en ressens le besoin, et si ton travail te le permet, fais-toi plaisir et dors plus longtemps.
Bien dormir a un effet positif significatif sur l’humeur, la concentration et l’apprentissage en général. Peut-être pourrais-tu profiter de l’absence de trajet pour dormir davantage.
Voici d’autres suggestions pour mieux structurer tes journées de travail :
Si possible, consacre une pièce spécialement au travail. Sinon, tu risques de travailler au lit. Si tu n’as pas suffisamment d’espace, range ton matériel de travail dans une boîte ou un chariot que tu mettras de côté après avoir terminé de travailler.
Commence toujours ta journée à la même heure. En prenant de bonnes habitudes, tu n’auras pas à prendre de décisions pénibles : « Est-ce que je dois faire ça maintenant ou plus tard ? Mais est-ce que ce ne serait pas mieux maintenant ? »
Ce faisant, tu économiseras beaucoup d’énergie. Certes, tu n’utilises plus ton réveil le matin, mais tu peux toujours le mettre à profit dans la journée : dès qu’il sonne, passe en mode étude ou travail.
Ces plages entrecoupées de pauses te permettent d’accomplir ton travail « vite fait, bien fait » alors qu’une grande période de travail sans interruption pousse à faire traîner le travail en longueur.
Si tu vis en colocation ou avec ta famille, instaurez des heures de travail fixes (vraisemblablement, tout le monde rencontre les mêmes difficultés).
Même si tout le monde n’effectue pas les mêmes tâches, cela peut aider de travailler en même temps. Comme dit l’adage, peine partagée diminue de moitié !
Posture rime avec productivité. Or, personne n’atteint des sommets en restant vautré sur le canapé.
En t’asseyant le dos droit, tu favoriseras ton activité intellectuelle. Il peut être utile aussi de s’habiller pour le travail, même à la maison, et de laisser ton pyjama ou tes vêtements d’intérieur au placard. En bref : utilise ces signaux extérieurs pour te mettre en mode travail.
Certain-e-s profitent d’une pause entre deux blocs de travail pour effectuer rapidement une tâche domestique, d’autres à l’inverse ne sont plus d’humeur et ont du mal à se remettre au travail après. Fais tes propres expériences et adopte la stratégie qui fonctionne pour toi.
Beaucoup de petits objectifs quotidiens et un jalon important à la fin de la semaine. Attention : une liste de tâches trop longue ne te motivera pas, elle t’amènera directement à procrastiner. Commence par une série de petits objectifs réalistes qui, idéalement, ne te prendront pas plus de 10 à 20 minutes.
Une fois sur ta lancée, tu peux ajouter un nouvel objectif. Il vaut mieux étoffer sa liste quand on a encore du temps que de devoir gérer sa frustration à la fin de la journée quand on n’a pas accompli tout ce que l’on voulait.
Ces jours-là, il peut être bénéfique de diviser sa charge de travail quotidienne en toutes petites tâches. Concentre-toi exclusivement sur la prochaine tâche et pense uniquement à la prochaine étape. Une fois cette tâche accomplie, prends plaisir à la barrer de ta liste et offre-toi une récompense.
Variante : colle des post-it sur ton bureau et, quand tu as terminé, déplace-les de l’autre côté du bureau ou sur ton « mur des succès ». De cette manière, tes succès seront bien visibles, ce qui devrait considérablement améliorer ton humeur.
Beaucoup de personnes trouvent la vie monotone en période de confinement : les jours se suivent et se ressemblent.
Le manque de contacts sociaux, comme les petites banalités échangées à la machine à café, est éprouvant pour la plupart des gens.
D’ailleurs, les discussions avec d’autres personnes ont un impact positif sur la réussite académique.
Nos camarades nous encouragent et nous motivent, on peut leur piquer leurs astuces, et leur zèle est contagieux.
Mais à la maison, tu dois organiser activement ta vie sociale, voire l’intégrer à ton agenda :
Il est normal de vivre des périodes de déprime quand on étudie, même dans des circonstances idéales et lorsque le domaine choisi nous passionne.
Si tu as du mal à rester entre quatre murs, il n’est pas étonnant qu’un sentiment de solitude et d’ennui t’envahisse.
Pour contrer cet effet, offre-toi de petits plaisirs : par exemple un rituel bien-être comme un bain de pieds sous le bureau, une sieste éclair après le dîner, une douceur après avoir bien travaillé ou encore des parfums qui favorisent l’apprentissage (les agrumes pour la concentration, la lavande et la vanille pour la détente).
En ces temps difficiles, tu devrais saisir toutes les occasions de te relaxer.
Si tu as travaillé dur plusieurs heures durant, cela te fera du bien de t’aérer et de te changer les idées en faisant une promenade ou du sport.
Note qu’un grand nombre de scientifiques et d’inventeurs et inventrices ont fait la même expérience : après avoir retourné longuement et en vain un problème sous toutes les coutures et avoir lâché l’affaire par frustration, tu trouves la solution en te relaxant, que ce soit sous la douche, en te promenant ou même en dormant. Profite des effets stimulants de la détente !
En prévoyant activement des activités le soir, tu sépares clairement ton travail de ta vie personnelle et cours moins le risque de sombrer dans la monotonie du quotidien.
Tu aimes cuisiner ? Y a-t-il un loisir que tu aimerais reprendre ?
C’est peut-être le bon moment. Si tu es habile de tes mains, tu pourras te réjouir de l’avancée de ton projet artistique et présenter tes incroyables chefs-d’œuvre de la pandémie.
Tes pensées sombres et ton humeur maussade durent plusieurs jours, voire ne te quittent jamais ? Il est normal de vivre de telles phases pendant tes études, même si ton domaine te passionne et t’enthousiasme.
C’est d’autant plus vrai dans la situation actuelle. Pense sereinement et réalistement à ta situation : Qu’est-ce qui a changé concrètement pour toi ces derniers temps ou à cause du coronavirus ?
Qu’est-ce qui fonctionne bien, qu’est qui marche plus difficilement ? De quoi as-tu besoin pour faire évoluer positivement ta situation ?
Comment peux-tu améliorer ton bien-être ? Cela te ferait-il du bien de parler à quelqu’un ?
Le point positif, c’est que tu ne subirais plus la solitude. Peut-être même qu’une communauté dédiée aux études chez soi verra le jour et que tu auras plus de contacts qu’auparavant.
Pendant cette pandémie de coronavirus, tes ennemis sont la monotonie, la frustration et la solitude.
Pour bien apprendre et travailler à la maison, tu dois structurer tes journées et les diviser en petites tâches bien définies.
Il est plus facile d’entretenir des rapports sociaux quand les interactions sont soigneusement planifiées.
Le travail en groupe est possible grâce aux appels vidéo. Et c’est amusant !
Trouve un-e mentor pour stimuler ta motivation.