Déborah Schulé étudie la psychologie à UniDistance Suisse. Son but : se reconvertir dans un domaine qui la passionne.
Après un an et demi d’études, elle a interrompu son cursus car elle voulait profiter pleinement de la naissance de sa fille. Cette dernière étant désormais scolarisée, Déborah a repris sa formation.
Ici, on est à Saxon en Valais, dans la maison familiale. Mon mari, ma fille et moi habitons l’appartement du bas et mes beaux-parents celui en-dessus.
Partout, mais plutôt à la maison. C’est là que je me sens le mieux. Même entourée de ma famille, même si ce n’est pas forcément calme. J’ai l’habitude.
J’ai choisi UniDistance Suisse parce qu’à un moment donné, je me suis dit :
« Je voudrais étudier mais je ne peux pas le faire à plein temps car je dois travailler pour gagner ma vie. »
Cet institut m’offrait l’opportunité de concilier les aspects financier et familial, donc d’avoir une famille, de continuer à travailler et de suivre des études.
Ce qui m’a motivée à m’inscrire, c’était le fait de pouvoir concilier tous les aspects de ma vie avec des études à côté, ce qui n’est pas possible dans un cursus universitaire normal.
Oui, je suis allée sur Orientation.ch pour voir ce qui existe, découvrir ce qu’on peut faire en tant qu’adulte pour se reconvertir. Et c’est là que je suis tombée sur UniDistance Suisse.
Mon rêve, ce serait vraiment de devenir psychologue. Ce qui m’intéresse, en fait, c’est la dimension de l’éducation : comprendre comment fonctionne l’enfant, comment il apprend, c’est ce qui me motive.
Donc j’aimerais devenir psychologue, pas forcément scolaire, mais plutôt dans la recherche pédagogique ou alors en tant que logopédiste. J’ai vu que des masters existent dans ce domaine.
J’utilise Framindmap, qui permet de faire des mindmaps. Je l’utilise pour synthétiser la matière après chaque cours. Ainsi, j’ai une vue d’ensemble du cours ainsi que des mots-clés relatifs à la matière.
J’utilise aussi ChatGPT, un logiciel d’actualité qui, finalement, est très intéressant pour poser des questions ou approfondir des notions qu’on n’aurait pas bien comprises.
Je n’ai pas vraiment de journée type car je travaille à mi-temps. Les jours où je travaille, je me lève à 7 heures, j’amène ma fille à l’école puis je vais travailler jusqu’à 17h30.
Je consacre la première partie de la soirée à ma fille. A partir de 19h30, j’ai du temps pour étudier.
Donc j’étudie généralement de une à deux heures par jour, tous les jours. Après mon moment d’étude, je peux encore passer du temps avec mon mari.
Quand je ne travaille pas, je fais garder ma fille au moins une demi-journée par semaine, pour me consacrer aux études. Je ne renonce pas pour autant à mes moments d’étude le soir.
J’étudie sur une plate-forme en ligne qui contient tous les contenus transmis par les professeurs. En général, le semestre est divisé, sauf erreur, en six périodes. Pour chaque période, les profs nous mettent à disposition toutes sortes de ressources, comme des lectures, des activités ou des vidéos.
À la fin de la période, je participe à une séance de regroupement online avec les autres étudiants et les enseignants. Cette séance nous permet de discuter des sujets et d’approfondir nos questions.
Oui bien que c’est même mieux d’avoir fini l’étude de la période 1 pour pouvoir comprendre ce que le professeur va expliquer. Quoique, dans certains modules, les professeurs font l’inverse, ils expliquent la matière et ensuite les étudiants étudient le contenu. Cela dépend des modules.
Je pense que je devrais l’obtenir d’ici 2026, environ. Donc dans trois ans.
Ce j’apprécie le plus, c’est la flexibilité, parce que j’ai pu interrompre mes études et les reprendre, ce qui était vraiment intéressant.
J’apprécie aussi la disponibilité des assistants et des professeurs, parce que chaque fois que je leur pose une question sur le forum online, ils répondent rapidement.
J’apprécie aussi l’entraide avec les camarades. Par exemple, nous collaborons grâce à des groupes WhatsApp ou Telegram.
Je dirais qu’il ne faut pas hésiter, parce que si ça ne marche pas, ce n’est pas grave. Il faut juste se lancer et voir si les études à distance nous conviennent. Et tout cas, c’est ce que j’ai fait.
Je ne me mets pas de pression au quotidien. J’étudie dans le but de me reconvertir, mais ce n’est pas non plus une obligation absolue. Si je n’y arrive pas, il n’y a pas mort d’homme.
Mon « life motive », c’est de toujours voir le verre à moitié plein et pas à moitié vide. C’est vraiment comme ça que je suis au quotidien pour tous les aspects de ma vie.
Les échecs sont une vraie source d’apprentissage. Parfois, quand on ne réussit pas, ce n’est pas grave. On a appris quelque-chose qui nous permet de trouver d’autres solutions qui nous conviennent mieux.