Votre motivation est au plus bas ? Voici quelques astuces pour redémarrer !
La joie de débuter une formation est presque systématiquement suivie d’une phase de désillusion ou de doute. Apprenez comment surmonter cette dernière et retrouver de la motivation pour ne pas abandonner.
En règle générale, personne ne se lance dans des études à distance ou tout autre projet d’envergure sans y avoir réfléchi sérieusement.
Vous avez soigneusement pesé le pour et le contre, puis avez décidé de sauter le pas.
Au début, vous êtes très motivé-e : toutes ces nouveautés vous semblent passionnantes, vous travaillez méticuleusement et les études passent avant tout le reste.
C’est une attitude tout à fait normale et logique.
Mais après les réjouissances des débuts, il est tout aussi normal qu’apparaissent les premières désillusions ou pire, que vous ressentiez un profond découragement.
À ce moment-là, vous commencez à vous dire :
« Il y a tellement de choses à faire ! Ai-je bien fait de me lancer ? Est-ce que je vais y arriver ? »
Pour quelle raison ? Parce que les obligations et les habitudes quotidiennes reprennent très lentement leur place.
Et aussi parce qu’il n’est pas si facile de faire passer une tâche avant toutes les autres, même lorsqu’on y tient vraiment.
Surtout si vous étudiez à distance, en parallèle à votre travail et à votre vie de famille.
Cela est d’autant plus vrai de nos jours, où tout est fait pour attirer notre attention et nous distraire en permanence .
Votre enthousiasme décline aussi lorsque les premiers échecs se font sentir, ce qui là encore est loin d’être inhabituel pendant des études.
Par exemple, vous n’arrivez pas à respecter les temps d’études que vous vous étiez fixés, ou vous n’avez pas obtenu de résultat satisfaisant à certaines évaluations.
Quelle que soit votre situation, votre motivation n’a alors peut-être pas totalement disparu, mais elle n’est plus aussi grande qu’au début.
À ce moment-là, vous vous demandez : « Vais-je retrouver la motivation ? »
Rassurez-vous : oui, la motivation revient. Mieux encore : la motivation se développe en permanence.
Rappelez-vous régulièrement pourquoi vous avez débuté vos études : ce qui vous passionne vraiment, ce qui vous donne des ailes, ce qui vous réjouit profondément lorsque vous pensez à votre décision.
On sait aujourd’hui qu’il existe deux types de motivation :
la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque.
Les personnes guidées par une motivation extrinsèque sont celles qui sont contentes d’obtenir de bonnes notes, qui souhaitent décrocher un diplôme ou encore qui veulent faire plaisir à leurs parents ou impressionner leurs amis.
Les motivations extrinsèques peuvent être tout à fait respectables et vous conduire vers l’excellence. Mais à long terme (surtout dans les études !), ce sont plutôt les motivations intrinsèques qui vous permettront de fournir des efforts constants et d’en retirer de la satisfaction.
« A quoi ça sert d’apprendre tout ça ? »
« Qu’est-ce que cela m’apporte d’apprendre cela ? Cela ne me servira à rien plus tard ! Pourquoi m’embête-t-on avec des informations aussi ennuyeuses ? »
Si vous ne pensez qu’aux notes, vous aurez inévitablement ce genre de pensées lorsque les cours seront difficiles ou rébarbatifs. Lorsqu’elles sont passagères, ces réflexions sont des réactions normales aux défis de la vie étudiante.
Mais lorsqu’elles sont permanentes, elles compliquent nettement l’apprentissage. En effet, il est difficile d’apprendre des notions complexes lorsqu’on a toujours une petite voix dans la tête qui murmure : « Quel charabia ! Qui peut réussir à retenir des choses pareilles ? »
Parfois, une force intérieure peut vous pousser à appuyer sur l’accélérateur : « Allez, fais-le et ensuite on n’en parle plus ! »
Mais cela ne rend pas l’apprentissage plus facile. Car c’est justement quand cela devient difficile qu’il faut faire preuve d’une grande patience, ralentir le rythme et s’atteler à la tâche de manière plus approfondie.
Et vous aurez beaucoup plus de patience si vous savez exactement pourquoi vous faites tous ces efforts.
Même si elle peut sembler sarcastique, la question « Pourquoi est-ce que je fais tout ça ? » est la meilleure à vous poser pour vous remotiver.
Si vous avez à l’esprit les principales raisons qui vous ont poussé-e à faire ces études, les choses seront plus simples.
Par exemple, être plus heureux dans votre travail, faire progresser votre carrière, relever des défis intellectuels intéressants, etc.
Vous saurez alors prendre un peu de recul face à une tâche pénible et la replacer dans un cadre plus large :
« Ce chapitre est une partie importante d’un thème : le maîtriser me permettra de comprendre plus facilement d’autres sujets. » Ou : « Si je passe cet obstacle, je passe aussi le suivant. »
Parfois, les premiers échecs peuvent directement décourager.
La première étape pour relever la tête, c’est d’adopter une nouvelle attitude face à l’échec.
Posez-vous les questions suivantes :
Ce type de questions permet de trouver des solutions concrètes et d’envisager la suite avec confiance : « Oui, ces études ne sont pas une promenade de santé, mais je peux réussir. »
L’enthousiasme qui alimente le démarrage de tous nos projets ne peut pas durer éternellement.
La motivation, c’est comme un entraînement.
Testez les astuces que je vous propose :